Les accidents sont des événements que personne ne peut contrôler. Que ce soient des portes non verrouillées à la maison ou des verglas sur la route en plein hiver, les causes peuvent être multiples et incontrôlables dépendamment de la volonté d’une personne. Pour les assurances auto, la cotisation qu’un assuré doit à son assureur est réglementé par le coefficient de réduction/majoration ou CRM. Cette condition est un paramètre qui s’applique à tout assureur et qui est régi par la Loi. Le bonus/malus qui en découle n’est que la conséquence visible sur la prime de l’exemplarité du comportement du conducteur.
Quelle incidence a le malus sur la prime auto ?
Le malus est un coefficient qui découle d’accidents relevant de votre responsabilité. Le malus s’applique à votre coefficient bonus/malus de l’année dernière. Si au départ un assuré a un coefficient égal à 1, ce coefficient sera multiplié par 1,125 pour 12,5 % d’augmentation en cas de responsabilité partagée avec l’autre conducteur et de 1,25 pour une révision de 25 % à la hausse si la responsabilité totale vous revient. A titre d’exemple, si vous avez payé mille Euros de primes d’assurance l’année dernière avec que votre coéfficient était de 1, votre prime de l’année en cours sera de mille cent vingt-cinq Euros en cas de responsabilité partagée et mille deux cent cinquante Euros en cas de responsabilité totale. Parallèlement, votre coefficient de bonus/malus passera de 1 à 1,125 dans le premier cas et 1,25 dans le second cas. Le malus augmente, dans les deux cas, votre prime d’assurance.
Les modalités à savoir sur le malus
En règle générale, même si vous avez obtenu des bonus dans les années précédentes, engager votre responsabilité dans un accident vous apportera inévitablement un malus. Il n’y a pas de traitements de faveur pour les assurés qui ont toujours été exemplaires précédemment et qui ont, durant l’année en cours, été responsable de sinistre. Toutefois à la suite d’un malus, après deux ans de conduite responsable sans sinistre déclenché et un CRM supérieur à 1, toute augmentation supérieure à 1 sera effacée. C’est-à-dire que votre coefficient sera ramené à 1. Par ailleurs, les incendies, les brises de glace et les vols n’actionne pas le malus. Tant que ce sont des sinistres avec des causes n’incombant pas de la volonté du conducteur, le malus ne vous sera pas attribué.
Le plafonnement réglementé pour l’attribution d’un malus
Les assurances, réglementées par la Loi, n’ont pas le droit de vous attribuer indéfiniment des malus. En effet, comme pour le bonus, il existe un certain seuil qu’ils ne peuvent pas franchir. Si le bonus maximal attribuable à un assuré est de cinquante pour-cent, le malus qu’un conducteur peut écoper à la limite est de trois cent cinquante pour-cent. Arrivé à ce stade, l’assureur n’a plus le droit de vous octroyer un malus. Pour diminuer le montant de cette cotisation assez importante, il vous faudra, dans les deux ans qui suivent, d’adopter une conduite qui évitera les accidents engageant votre responsabilité.